L’attente autour de Gladiator 2 est à son comble et les acteurs en sont bien conscients. Joseph Quinn, qui incarnera l’empereur Geta dans cette suite très attendue, a récemment révélé ses sources d’inspiration pour ce rôle crucial. Loin de vouloir imiter la performance iconique de Joaquin Phoenix dans le premier opus, Quinn a préféré se tourner vers d’autres figures emblématiques du cinéma. Philip Seymour Hoffman et Gary Oldman, deux acteurs reconnus pour leurs rôles de méchants charismatiques, ont particulièrement influencé sa préparation.
Cette approche originale promet d’apporter une nouvelle dimension au personnage impérial, tout en respectant l’héritage du film culte de Ridley Scott.
Un héritage difficile à porter
Il faut bien reconnaître que le succès phénoménal de Gladiator repose en grande partie sur la performance glaçante de Joaquin Phoenix dans le rôle de l’empereur Commode. On parle là d’une interprétation magistrale qui a profondément marqué le public et redéfini l’image du tyran romain au cinéma. Face à ce précédent intimidant, Joseph Quinn et son partenaire Fred Hechinger, qui joue Caracalla, ont dû trouver leur propre voie pour incarner les nouveaux dirigeants de Rome.
Dans une interview accordée à Empire, les deux acteurs ont exprimé leur profond respect pour le travail de Phoenix, tout en soulignant leur volonté de ne pas simplement l’imiter. Quinn a déclaré : « C’était quelque chose que nous vénérions, mais nous ne voulions pas… la salir avec un mauvais rendu. » Une déclaration qui montre la pression ressentie par les acteurs et de leur désir de proposer une interprétation originale et authentique.
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Des inspirations surprenantes
Pour se démarquer et construire des personnages uniques, Quinn et Hechinger ont puisé leur inspiration dans des sources assez inattendues. Plutôt que de se concentrer sur des représentations historiques ou des performances liées à l’Antiquité, ils se sont tournés vers des acteurs contemporains reconnus pour leurs rôles de méchants mémorables.
Joseph Quinn a surtout mentionné son admiration pour Gary Oldman en soulignant sa « capacité à être horrible » à l’écran. Une telle fascination pour la versatilité d’Oldman, capable d’incarner des personnages profondément maléfiques avec une intensité rare, laisse présager une interprétation nuancée et complexe de l’empereur Geta.
Des références cinématographiques modernes
Les acteurs ont cité deux performances spécifiques comme sources d’inspiration : Philip Seymour Hoffman dans Mission Impossible 3 et Gary Oldman dans divers rôles emblématiques. Hoffman, dans le rôle d’Owen Davian, a marqué les esprits en 2006 avec son interprétation d’un trafiquant d’armes impitoyable. Sa capacité à incarner un antagoniste à la fois intelligent et terriblement cruel a visiblement influencé la préparation de Quinn pour son rôle impérial.
Quant à Gary Oldman, sa carrière est jalonnée de rôles de méchants mémorables. De son agent corrompu de la DEA dans Léon à son excentrique Jean-Baptiste Emmanuel Zorg dans Le Cinquième Élément, en passant par ses performances dans JFK et Dracula, Oldman a démontré une capacité unique à insuffler de la profondeur et du charisme à des personnages moralement ambigus.
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Un nouveau souffle pour l’Empire romain
En s’inspirant de ces performances modernes, Joseph Quinn et Fred Hechinger semblent vouloir apporter une nouvelle dimension aux personnages impériaux de Gladiator 2. Voilà une approche qui peut tout à fait transcender les clichés du genre péplum pour offrir des antagonistes complexes, peut-être plus proches de notre compréhension contemporaine du pouvoir et de la corruption. Cette démarche artistique nous montre aussi l’ambition du projet Gladiator 2 : ne pas se contenter de reproduire la formule du premier film, mais proposer une vision renouvelée de l’Empire romain et de ses dirigeants.
En puisant dans des références cinématographiques variées et modernes, il semblerait que les acteurs cherchent à créer des personnages qui résonnent avec le public d’aujourd’hui tout en restant fidèles au contexte historique du film. En tout cas, l’attente autour de Gladiator 2 ne cesse de croître, et ces révélations sur la préparation des acteurs ne font qu’attiser la curiosité des fans. Mais d’ici le mois de Novembre 2024, on attend de voir comment ces inspirations se traduiront à l’écran et si Joseph Quinn et Fred Hechinger parviendront à marquer les esprits comme l’avait fait Joaquin Phoenix il y a plus de vingt ans. Il faut bien reconnaître que leur approche promet une interprétation originale et potentiellement fascinante des empereurs romains !