Décidément, il semblerait que les agressions sexuelles soient monnaie courante dans l’univers des rappeurs américains. Après le fameux Puff Daddy ou P diddy, c’est autour de l’ancien rappeur et magnat de la mode Kanye West, désormais connu sous le nom de Ye, de faire face à de nouvelles accusations choquantes. Lauren Pisciotta, son ancienne assistante personnelle, a déposé une plainte amendée alléguant que West l’aurait droguée et agressée sexuellement lors d’une session de studio co-organisée par Sean « Diddy » Combs.
Ces nouvelles allégations s’ajoutent à un précédent procès intenté en juin dernier pour harcèlement sexuel, rupture de contrat et licenciement abusif. L’affaire jette une lumière crue sur les comportements présumés de West et ses compères. Elle crée plus de questions sur les abus de pouvoir dans l’industrie du divertissement…
De nouvelles accusations accablantes
Selon les documents judiciaires déposés le 8 octobre 2024 en Californie, Pisciotta affirme avoir été invitée à une session de studio organisée par Diddy, en compagnie d’un client non identifié qu’elle gérait. L’ambiance aurait rapidement dégénéré lorsque des boissons ont été servies. Celles-ci étaient en plus accompagnées d’une annonce stipulant que tous les participants devaient boire s’ils voulaient rester.
Pisciotta allègue qu’après avoir bu quelques gorgées d’une boisson préparée sous la direction de West et servie par lui-même, elle a commencé à se sentir désorientée. Le lendemain, elle se serait réveillée sans presque aucun souvenir de la soirée, ressentant une immense honte et un profond embarras.
À LIRE AUSSI : Sean « Diddy » Combs cherche à faire supprimer une vidéo compromettante dans son procès !
Des révélations tardives et troublantes
Pendant des années, l’ancienne assistante pensait avoir simplement été droguée au GHB et s’être ridiculisée lors d’un événement professionnel. Ce n’est que bien plus tard que West aurait évoqué cette soirée, lui révélant qu’ils avaient « en quelque sorte couché ensemble« . Il lui aurait même fournit des détails sur ce qui s’était passé entre eux. Notez par ailleurs que si Sean « Diddy » Combs est mentionné comme co-organisateur de l’événement, Pisciotta ne l’accuse d’aucun méfait pour le moment.
Un historique d’allégations troublantes
La nouvelle plainte s’ajoute à un procès déjà en cours, dans lequel Pisciotta accuse West de harcèlement sexuel répété. Parmi les allégations précédentes, on trouve des messages texte explicites, une fixation présumée sur la taille du pénis des partenaires de Pisciotta, et des actes de masturbation pendant des conversations téléphoniques professionnelles.
La réponse de l’équipe juridique de West
Face à ces accusations, l’équipe juridique de West a vigoureusement nié les allégations. Dans une déclaration, ils ont affirmé que Pisciotta avait activement poursuivi West sexuellement pour obtenir un emploi et d’autres avantages matériels, puis s’était livrée à du chantage et de l’extorsion lorsque ses avances ont été rejetées.
Les avocats de West ont également allégué que Pisciotta aurait envoyé des images nues non sollicitées, des récits sexuels, et aurait été vue en train de « twerker » au bureau pendant les heures de travail. Ils affirment aussi qu’elle aurait tenté d’utiliser la coercition sexuelle pour obtenir de l’argent et des objets de luxe.
À LIRE AUSSI : L’avocat d’une nouvelle accusatrice de Diddy affirme qu’une vidéo pornographique montre le rappeur avec une personne « très connue » !
Des implications plus larges pour l’industrie
Comme vous pouvez le constater, l’affaire s’inscrit dans un contexte plus large de prise de conscience des abus de pouvoir et du harcèlement sexuel dans l’industrie du divertissement. Elle ramène sur la table des questions importantes sur la protection des employés, en particulier des assistants personnels, qui sont souvent dans des positions vulnérables face à des employeurs puissants.
Alors que l’affaire suit son cours juridique, elle continue de jeter une ombre sur la réputation déjà controversée de Kanye West. Les allégations de Pisciotta, si elles sont prouvées, pourraient avoir un impact significatif non seulement sur West, mais aussi sur la façon dont l’industrie aborde les questions de sécurité et de respect sur le lieu de travail. L’issue de ce procès sera sans doute suivie de près par de nombreux observateurs, tant dans l’industrie musicale que dans le grand public !